Voici le grief de Bédié contre Georges Ouégnin
Le 24 décembre 1999, hante toujours le Président Henri Konan Bédié. Il n’arrive pas à effacer de sa mémoire ce jour maudit où les rennes du pouvoir lui ont échappé, suite à une simple mutinerie de soldats spoliés de leurs primes de mission en Centrafrique.
Dix huit ans après sa chute, Il n’arriverait toujours pas à faire un break sur ce qui s’est passé, même s’il se serait fait violence pour sceller une alliance de circonstance avec celui qu’il soupçonnerait d’être l’auteur principal.
Selon les indiscrétions d’un ancien membre de son gouvernement ayant élu domicile en France, « N’zuéba » continuerait de traiter de « judas » tous les membres de son ancienne équipe ou de son parti le PDCI, qui ont collaboré avec feu le Général Guéi Robert pendant la transition.
Il n’aurait jamais accepté le bref passage de l’Ambassadeur Georges Ouégnin en tant que Directeur du protocole de l’ex homme fort du CNSP.
Pour lui, ce dernier aurait dû décliner l’offre des militaires putschistes afin de respecter la mémoire du Président Félix Houphouët Boigny qu’il a servi avec abnégation et prouver sa loyauté envers lui qui venait de perdre le pouvoir.
Affaire à suivre…
Echos-confidentiels.info 09/11/17